La crise climatique est un problème alarmant. Elle affecte tous les pays et ses conséquences sont très graves. Les inondations, les températures accablantes et les incendies de forêt ont des répercussions significatives sur les plans social, économique et environnemental.
Le Sommet sur l'ambition climatique organisé au Siège des Nations unies (ONU) à New York le 20 septembre 2023 était l’occasion d’inciter les pays, le secteur privé et la société à accélérer leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la création d’une économie mondiale durable et instaurer une justice climatique.
- M. António Guterres, Secrétaire général de l'ONU
S’adressant aux participants, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé les gouvernements à présenter des contributions nationales déterminées plus ambitieuses d'ici 2025. Ces contributions devraient comprendre des plans de transition énergétique visant à éliminer progressivement la production et l'utilisation des combustibles fossiles, ainsi que des engagements concrets envers le Fonds vert pour le climat (FVC) pour aider les pays en développement à élaborer des stratégies d'adaptation aux changements climatiques.
Le chef de l'ONU a également encouragé les parties prenantes à rendre opérationnel le Fonds pour les pertes et dommages (FPD) lors de la COP28 qui aura lieu à Dubaï en novembre prochain. Le FPD a été adopté lors de la COP27 en Égypte afin d’indemniser les pays vulnérables pour les pertes et dommages liés aux changements climatiques
Il a aussi plaidé en faveur d'une justice climatique en invitant les nations à encourager le système financier mondial à apporter son soutien à la lutte contre le changement climatique. Cela implique l'établissement d'une tarification du carbone et « de revoir complètement les modèles économiques des banques multilatérales de développement afin qu’elles mobilisent bien plus de fonds privés – à un coût raisonnable pour les pays en développement ».
António Guterres a également souligné que limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5°C, comme le prévoit l'Accord de Paris, n'est pas un rêve, mais pourrait devenir une réalité si tous les pays unissent leurs efforts pour atteindre cet objectif.
Il est important de noter que seuls les pays ayant mis en place des initiatives sérieuses et élaboré des plans ambitieux pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) ont été invités à prendre la parole lors du sommet, notamment le Canada, le Brésil, l'Union européenne et l'Afrique du Sud. Les États-Unis et la Chine, les principaux émetteurs mondiaux de GES, ne figuraient pas sur la liste.